• O Atelier Professeur

    ^NE POSTER PAS VOS ARTICLES ICI, SAUF DEMANDE DE MA PART^

    Atelier professeur : je poste de courts articles sur des créateurs évoqués spontanément lors de la verbalisation, en fin de séance ou en réaction à certaines propositions. Rubrique " mémoire " du champ référentiel, à consulter souvent. Sont postés aussi des articles approfondis servant ensuite de support au cours, pour voir un designer, un artiste, un courant ou un mouvement artistique en particulier (selon les niveaux de difficultés des élèves, ces articles peuvent être adaptés, imprimés et distribués en début de séance). Les articles approfondis devront être appris (en gras, les éléments à connaître absolument) au contraire de tous ceux des autres rubriques visant à cultiver les élèves en douceur avec des outils familiers mais donnant des contenus changeant de leurs centres d'intérêts habituels.

  • Cette rubrique sera prochainement supprimée

    et remplacée par le lien suivant,

    un nouveau protocole concernant le blog professeur sera mis en place

    http://damienbourdaud.wixsite.com/stfelix


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  • Echelle des plans – cadrages – De quoi s’y retrouver 
     

    Une des clés lorsque l’on étudie ou que l’on construit une image, c’est l’organisation des éléments proposée dans un cadre. Que ce soit le cadre du tableau, celui de la vignette de bandes dessinées ou celui de l’écran cinématographique les personnages, les objets ou le décor prennent des proportions significatives. L’exposé suivant vous propose une explication de ce que l’on appelle échelle des plans en images, ses différents niveaux et leur signification, une planche synthétique et une carte à remplir pour les élèves. .

     

    Les images sont organisées en plans. Le plan est la portion d’image représenté dans chaque case.

    L’échelle des plans correspond à la taille des personnages, objets ou éléments de décor présents dans l’image et leur rapport entre eux. Elle ne dépend pas de l’agrandissement de l’image mais traduit un rapport de proportion entre le sujet et le cadre. Les deux peuvent être équivalents mais la plupart du temps, l’un prend le pas sur l’autre.

    Ainsi, selon la place qu’occupe le sujet ou le décor, sachant qu’un peu s’absenter au profit de l’autre, on pourra faire dire à l’image des choses différentes. Tout dépend du sens de la scène, chaque plan a sa valeur.

    La notion d’échelle des plans permet de classifier les images à partir de deux données essentielles : d’une part la place prise par le personnage dans le cadre, d’autre part la place prise par le décor dans le cadre.

    Ainsi, quand on cadre un personnage, plus on s’approche de lui pour arriver à un gros plan, moins on laisse d’espace dans le cadre pour le décor. Parfois le décor disparaît totalement. Dans le cas contraire, plus on s’éloigne d’un personnage pour arriver à un plan d’ensemble, plus on laisse de place au décor, plus le personnage a tendance à disparaître dans ce décor.
    On peut accomplir cette activité en interaction avec les élèves en les amenant à tirer les conclusions par eux-mêmes.

    L’échelle des plans comprend un certain nombre de niveaux mais nous n’allons insister que sur quelques-uns, les plus courants, les plus faciles à caractériser.

    On repère les différents plans par rapport à l’espace qu’ils laissent autour d’un personnage :

    Plan général

    Il permet de situer où se déroule l’action. (En cinéma ou vidéo, il doit durer assez longtemps pour que le spectateur puisse avoir assez de repères pour assimiler les informations que le réalisateur a voulu donner : comme indiquer une situation géographique dans laquelle l’action va évoluer par la suite, un groupe de personnes…)

    Plan général Into the wild de Sean Penn

    Plan général dans Into the wild de Sean Penn

    Le plan d’ensemble

    Le plan d’ensemble est très proche du plan général. Deux différences assez fréquentes : Il va se focaliser sur un lieu comme une rue ou une place et surtout les personnages seront suffisamment visibles pour que l’on comprenne leurs actions. Le contexte est cette fois-ci décrit à échelle humaine. Il permet donc de situer l’action mais en centrant l’attention sur un ou des personnages. Ces derniers peuvent être en mouvement.

    On prend la totalité du décor et des personnages qui s’y trouvent. Les plans d’ensemble sont souvent utilisés comme introduction ou comme conclusion d’un film, reportage… car ils permettent de situer le cadre de l’œuvre.

    Plan d’ensemble Le seigneur des anneaux – Le retour du roi de Peter Jackson

    Plan d’ensemble dans Le seigneur des anneaux – Le retour du roi de Peter Jackson

    Plan moyen ou Plan pied

    Il cadre un ou plusieurs personnages en pied. Il concentre l’attention du spectateur sur le ou les personnages, éventuellement dans un espace qui les situe.

    Braveheart Mel Gibson

    Braveheart – Mel Gibson

    Le Plan moyen ou Plan pied, cadre le personnage en entier, il faut veiller à laisser de la marge au dessus et en dessous de l’acteur.

    Le voleur de Bagdad, Réalisateurs Ludwig Berger, Michael Powell, Tim Whelan

    Le voleur de Bagdad, Réalisateurs : Ludwig Berger, Michael Powell, Tim Whelan

    Le plan américain

    , cadre le personnage à mi-cuisse (en dessous des poches de révolver). Il rapproche encore davantage le spectateur des personnages. Il est nommé ainsi car c’est le plan typique des films américains des années 1930 et 1940. Ce type de plan permet également de montrer plusieurs personnages lors d’un dialogue sans nécessiter de modifier la position de la caméra.

    Plan américain Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone

    Plan américain dans Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone

     

    Plan américain dans Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone

    Le plan italien

    c’est un plan montrant un personnage jusqu’au genoux.

    plan italien la mort aux trousses d’Alfred Hitchcock 1959

    plan italien : la mort aux trousses d’Alfred Hitchcock 1959

    Plan rapproché taille

    Ce plan cadre les personnages à la ceinture et montre principalement ce qu’ils disent et font sans pour autant attirer exagérément l’attention sur un détail précis de leur jeu. Il place les acteurs à la distance qui sépare les interlocuteurs d’une conversation, il accentue l’intimité, permet de lire les réactions psychologiques, le jeu du visage et des épaules. La durée de ce plan est en fonction du dialogue et de l’action en cours.

    Atonement ou Expiation dans la version québécoise, Réalisateur Joe Wright

    Atonement ou Expiation dans la version québécoise, Réalisateur : Joe Wright

    Plan rapproché poitrine

    Il a les mêmes fonctions que le plan rapproché taille, en accentuant un peu plus les traits du visage du personnage. C’est, par excellence, le plan du journaliste derrière son bureau. La durée – souvent importante – de cette valeur de plan est liée au dialogue.

    Plan rapproché poitrine

    Plan rapproché poitrine

     

    Plan rapproché poitrine In the Mood for Love de Wong Kar-wai

    Plan rapproché poitrine In the Mood for Love de Wong Kar-wai

    Le gros plan

    , cadre le personnage sous les aisselles ou isole un objet. On ne voit qu’une partie d’un personnage sur laquelle on veut attirer l’attention. Il permet de lire directement la vie intérieure d’un personnage, ses émotions, ses réactions les plus intimes. C’est le plan de l’analyse psychologique.

    Gros plan dans Magnolia de P.T. Anderson

    Gros plan dans Magnolia de P.T. Anderson

    Le très gros plan

    Il cadre un détail qui doit être mis en valeur. Il montre un seul objet, un détail du visage, par exemple. Généralement très bref, il sert la progression du récit ou du suspense en attirant l’attention sur un détail dramatiquement frappant.

    Très gros plan

    Très gros plan

     

    La plongée :

    vue de dessus. Ce plan donne un sentiment de domination.

    Plan en plongé The Truman Show réalisé par Peter Weir

    Plan en plongé The Truman Show réalisé par Peter Weir

     

     

    Plongée, Inglorious Basterds réalisé par Quentin Tarantino

    Plongée, Inglorious Basterds réalisé par Quentin Tarantino

    La contre plongée : vue de dessous. On se sent écrasé, dominé par la scène. Ce plan donne un sentiment devulnérabilité.

    Contre plongée, Pulp Fiction, Quentin Tarantino

    Contre plongée, Pulp Fiction, Quentin Tarantino

     

    Certains cinéastes, tels que Wes Anderson, aiment à « baisser les yeux », multipliant les plans subjectifs en plongée dans leurs films pour dire l’isolement et la mélancolie de leurs anti-héros. D’autres, tels que Quentin Tarantino, ont la manie inverse, préférant toiser leurs personnages d’en dessous, en contre-plongée. En résulte, chez le réalisateur de Pulp Fiction, un effet de sublimation de ses personnages, qui paraissent plus grands que nature et imposent ainsi au spectateur leur tchatche toute-puissante – un peu à la manière des rappeurs, systématiquement shootés en contre-plongée dans les clips.

     

    Contre plongée, MANTEGNA Andrea

    Contre plongée, MANTEGNA Andrea

     

    MANTEGNA Andrea (c.1431-1506), Mantoue, Palais ducal, Castello San Giorgio, fresques de la Chambre des Époux (Gonzague), et détail du du faux oculus de la voûte, vers 1465-1474

     

    Hors champ :

    ce qui est en dehors de l’image et qui n’est pas visible.

    L’utilisation du hors-champ rajoute une dimension spatiale : le spectateur comprend que la scène se déroule au-delà du cadrage. Il ajoute au pouvoir narratif de l’image.

    hors-champ

    Hors champ

     

    Hors-champ_Jacques-Tardi_120-rue-de-la-Gare

    Hors champ Jacques Tardi, 120 rue de la Gare

    Jacques Tardi, 120 rue de la Gare

    Ci-dessus, deux hors-champ perceptibles : à gauche, l’escalier d’où arrive le policier, à droite une pièce dans laquelle on imagine un personnage (suggéré par la bulle) agonisant suite à un assassinat, (suggéré par les taches de sang) dans le champ).

    Hors-champ-Alfred-Hitchcock-Fenêtre-sur-cour

    Hors champ Alfred Hitchcock, Fenêtre sur cour

    Alfred Hitchcock, Fenêtre sur cour

    Le hors-champ peut susciter chez le spectateur des émotions très fortes (le suspense, la peur, l’angoisse…).

    Champ : étendue embrasée de l’œil ou de l’objectif. Ce qui est cadré, visible. (Vocabulaire de la photographie)

    Le champ est la portion d’espace réel, délimitée par le cadrage, qui est vu dans l’image. Le champ s’oppose au hors champ.

    Cadrer, c’est organiser l’espace à l’intérieur du cadre : le champ. C’est aussi suggérer ce qui est en dehors du cadre : le hors-champ.

    hors-champ

    Hors champ

     

    Dans cette scène de M le Maudit de Fritz Lang, la petite fille est dans le champ. Un personnage à chapeau, situé hors-champ, est fortement suggéré par son ombre, ainsi que par le regard de la fillette.

    Contre-champ :

    prise de vue opposée à la première.

    Ces deux cadrages sont employés dans le cas de dialogue.

    champ Quantum of Solace de Marc Forster

    champ, Quantum of Solace de Marc Forster

    contre champ Quantum of Solace de Marc Forster

    Contre champ, Quantum of Solace de Marc Forster

     

    Quantum of Solace de Marc Forster

    Champ Isabelle Huppert et Jacques Dutronc dans Merci pour le chocolat

    Champ Isabelle Huppert et Jacques Dutronc dans Merci pour le chocolat

    contre-champ Isabelle Huppert et Jacques Dutronc dans Merci pour le chocolat

    contre-champ Isabelle Huppert et Jacques Dutronc dans Merci pour le chocolat

     

    Champ et contre-champ Isabelle Huppert et Jacques Dutronc dans Merci pour le chocolat

    Panoramique : plan large de tout le panorama.

    · Pour le cinéma, un panoramique est un mouvement de caméra.

    · Pour la photographie, un panoramique est un format de photographie en largaur avec une faible hauteur. (à ne pas confondre avec le cliché radiographique du même nom et que l’on fait chez son dentiste).

    Panoramique

    Panoramique

     

     

    En résumé

    Echelle-des-plans-S.Ladic_e-cours-arts-plastiques.com

    Echelle des plans – S.Ladic_e-cours-arts-plastiques.com

     

     

    à vous de jouer !

    Carte à remplir par les élèves :

    Echelle-des-plans-2-S.Ladic_e-cours-arts-plastiques.com

    Echelle-des-plans-2-S.Ladic_e-cours-arts-plastiques.com

     

    Sources

    Source, merci à S. Ladic http://e-cours-arts-plastiques.com/echelle-des-plans-cadrages-de-quoi-sy-retrouver/


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  • Comment composer une photographie en 9 points

    Comment composer une photographie en 9 p
    Comment composer une photographie en 9 points

    Vous vous demandez comment faire un bon cadrage photographique, cette petite vidéo va vous enchanter.

    COOPH y donne 9 conseils de composition photographiques en se basant sur les célèbres et incroyables photos de Steve McCurry.

     

     

     

    Réalisateur: Matthew Rycroft

    Vidéaste / Montage: Andrea Schernthaner

    Quelques captures d’écran :

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    On récapitule :

    composition-photographie_E-cours-arts-plastiques.com

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    COOPH : Coopérative de la photographie: ici

    Ne vous privez pas d’aller admirer les merveilleuses photographies de Steve McCurry sur son site  : ici

     Source :  http://e-cours-arts-plastiques.com/comment-composer-une-photographie-en-9-points/

     

     


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  • Savez-vous que la couleur n’existe pas ? Savez-vous qu’on ne perçoit pas tous de la même façon les couleurs ? Et pourquoi les couleurs primaires ne sont pas les même pour un photographe que pour un peintre ? Comment certaines couleurs s’harmonisent-elles mieux avec d’autres ? Voici la couleur et son vocabulaire.

     

    La couleur n’existe pas

    Ah ? Alors pourquoi les voit-on ?

    Par exemple, nous percevons une orange de couleur orangé à cause d’un phénomène physique : l’orange fruit absorbe toutes les couleurs du spectre sauf le orange qu’elle renvoie. Ainsi, notre œil décèle la couleur renvoyée.

    perception-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    L’objet qui reçoit la lumière se caractérise par certaines substances appelées pigments qui vont selon leur nature et leur structure absorber certaines radiations et en réfléchir d’autres.

    Les feuilles des arbres paraissent vertes car la chlorophylle qu’elles renferment n’absorbe pas la lumière verte. La page du cahier qui n’absorbe aucune radiation paraît blanche tandis que l’encre noire de notre stylo les absorbe toutes.

    Il n’y a que des rayonnements d’intensité et de longueur d’onde différentes. Comme les ondes radio.

    Les couleurs sont simplement des sensations crées au niveau du cerveau à partir de stimuli détectés sous une lumière particulière par trois des pigments de la rétine (cônes).

    La couleur est une sensation visuelle associée aux longueurs d’onde de la lumière visible reçue par l’œil.

    Il est nécessaire que la lumière serve d’intermédiaire.

    Il n’y pas de correspondance exacte entre une couleur telle que l’on la définit en physique et les couleurs que perçoit le cerveau.

    Les couleurs sont des mouvements vibratoires, ces ondes arrivent à nos yeux, qui envoient à leur tour l’information au cerveau.

    Notre œil enregistre les ondes lumineuses dont les variations de fréquence et d’intensité communiquent les différentes couleurs à notre cerveau. Ces couleurs vont donc provoquer chez nous une réponse émotionnelle et mentale.

    Ainsi, les sensations colorées sont toujours tributaires des caractéristiques suivantes :

    • · La Luminosité C’est la source lumineuse utilisée pour observer le sujet.
    • · la géométrie d’observation, avec ses variables telles que : angles d’éclairement et d’observation;
    • · le sujet lui-même, et ses caractéristiques physiques;
    • · l’œil de l’observateur, avec les qualités et les défauts propres à chaque individu;
    • · le cerveau de l’observateur, dont la capacité de discernement des couleurs évolue en fonction de l’âge et de l’expérience acquise.

    La couleur est une impression produite sur l’œil par la lumière. La couleur est une sensation. Ce n’est ni une matière (colorant) ni même le résultat de la décomposition de la lumière blanche (lumière colorée). C’est une sensation transmise à notre cerveau par la vision d’un objet coloré éclairé.

    Nous ne voyons pas toutes les couleurs ou plutôt toutes les ondes électromagnétiques

    Notre œil peut appréhender un spectre coloré qui va du rouge au violet. Au-delà nous ne décodons pas les ondes en tant que couleurs.

    perception-couleur2_e-cours-arts-plastiques.com

     

    Nous ne voyons pas forcément les mêmes couleurs

    Toutes anomalies de la vision doivent être prises en considération parce qu’elles gênent à des degrés différents la bonne perception des couleurs. Par exemple, le daltonisme engendre une confusion de groupes de couleurs, verts et rouges le plus souvent.

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    Edward Munch – « Le cri » (Vision normale et vision daltonienne)

    Et les animaux voient-ils les couleurs ?

    On peut le savoir assez facilement : Si dans les yeux d’un animal il a des cônes, cela signifie qu’il voit certaines couleurs. Ce qui est difficile c’est de déterminer quelles couleurs il voit et s’il les voit de façon forte ou faiblement.

    Nous avons vu que la vision résulte de l’interprétation par le cerveau des signaux nerveux qui lui sont envoyés par les organes des sens. On sait dire quelles couleurs un animal détecte, mais on ne sait pas entrer dans sa tête et son cerveau pour vraiment savoir ce qu’il voit comme couleurs. Donc, on ne sait pas avec précision comment les couleurs apparaissent dans le cerveau d’un animal.

    Nous pouvons tout de même en déduire les grandes lignes suivantes :

    perception-couleur4_e-cours-arts-plastiques.com

    Source : https://askabiologist.asu.edu/les-couleurs-que-les-animaux-voient

    Pour découvrir comment voient nos animaux de compagnie

    • Nickolay Lamm, un jeune artiste américain a reproduit en photos la manière dont nos félins domestiques perçoivent leur environnement.

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    Vision humaine en haut et celle du chat dessous. Le chat a une vue comparable à celle d’un daltonien : il percevrait essentiellement le bleu et le vert, le rouge est absent de leur vision. Crédit photo Nickolay Lamm

    • All Eyes

    Le Projet All Eyes est une expérience 3D qui permet de voir à travers les yeux de nos animaux familiers. Basée sur des données scientifiques, l’application sensibilise l’utilisateur à la vision animale par immersion dans un milieu 3D interactif. Pour apprendre en s’amusant, le projet inclut des petits jeux pour chaque animal, où le joueur doit gérer les contraintes visuelles pour obtenir le meilleur score.

    La perception de la couleur n’est pas le seul facteur qui diffère de notre vision humaine, vous verrez…

     

    Un peu d’histoire

    timbre-isaac-newton

    • · Isaac Newton (1642-1727) énonce sa théorie des couleurs, fondée sur l’étude de la décomposition de la lumière blanche par un prisme. Il établit les six couleurs du spectre. Il montra, en utilisant un prisme, que la lumière solaire, dite blanche, peut être séparée en plusieurs couleurs bien visibles à l’écran. Ce spectre coloré, dégradé d’une façon continue présente ce que l’on appelle des teintes pures. Se fondant successivement les unes dans les autres, rouge, jaune, bleu s’imposent d’emblée mais une observation plus attentive permet de distinguer rouge, orangé, jaune, vert, bleu, violet.

    Ses travaux en optique ne seront publiés qu’en 1704, dans Treatise on the Reflexions, Refractions, Inflexions and Colours of Light.

    spectre-lumiere_e-cours-arts-plastiques.com

    • · Après Newton, Young recompose et classifie les couleurs du spectre en primaire et secondaire.
    • · En 1730, le graveur allemand Jakob Le Blon, prouve la relation entre les composantes de la lumière et les pigments de couleur utilisés en peinture, en démontrant que n’importe quelle couleur peut naître de trois pigments primaires.

    La lumière

    Elle est composée par les couleurs du spectre.

    La lumière peint les corps en réfléchissant toutes ou une partie des couleurs du spectre.

    Les couleurs de base utilisée par le peintre sont les mêmes que celle du spectre. Il est donc possible, en théorie, de reproduire toutes les couleurs de la nature.

    Addition et soustraction des couleurs

    Mélanger des couleurs pour en obtenir de nouvelles est une pratique connue de tous les amateurs de peinture. Dans d’autres secteurs, comme celui de la reproduction d’images, l’imprimerie ou la télévision, on s’appuie aussi sur le mélange des couleurs.

    Il y a deux possibilités de les combiner soit par addition, soit par soustraction, les domaines d’applications étant différents dans les deux cas.

    Le système additif

    Les couleurs primaires du système additif sont le rouge, le vert et le bleu outremer.

    couleur-synthese-additive-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    Trois faisceaux de lumière, un bleu foncé, un rouge vif et un vert vif superposés les uns au-dessus des autres donnent une lumière blanche.

    Ces trois faisceaux colorés recomposent la lumière.

    Ce système est employé par exemple pour générer les images sur un téléviseur couleur qui fabrique ses images sur un tube écran à partir de minuscules rayons de lumière.

    Le physicien procède ainsi:

    Il dispose de trois projecteurs qu’il équipe l’un d’un filtre rouge, l’autre d’un filtre bleu et le dernier d’un filtre vert.

    synthese-additive-2-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    Allumés l’un après l’autre, les projecteurs produisent sur l’écran une lumière rouge, une lumière bleue, une lumière verte.

    Allumés en même temps, il oriente ces projecteurs pour obtenir sur l’écran des superpositions: là où deux faisceaux lumineux se recouvrent apparaît une nouvelle couleur plus claire.

    synthese-additive-3-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    • · Le faisceau de lumière rouge et le faisceau de lumière verte provoquent l’apparition du jaune.
    • · Le faisceau de lumière verte et le faisceau de lumière bleue provoquent l’apparition du cyan.
    • · Le faisceau de lumière bleue et le faisceau de lumière rouge provoquent l’apparition du magenta
    • · Là où les trois faisceaux colorés se superposent apparaît la lumière blanche.

    Pour obtenir la lumière blanche le physicien a fait l’addition des lumières colorées il a fait une synthèse additive.

    Les lumières colorées qui agissent par synthèse additive se rencontrent fréquemment autour de nous, des faisceaux croisés des projecteurs éclairant une scène de spectacle … à l’écran du téléviseur.

    C’est bien ce principe de l’addition des couleurs qui est utilisé pour la télévision en couleurs. L’écran d’un téléviseur est tapissé de grains. Ces grains, très rapprochés l’un de l’autre sont regroupés par trois. Sous l’effet d’excitations électroniques les trois grains émettent de la couleur : un grain émet de la lumière rouge, un autre de la lumière verte et le dernier de la lumière bleue. L’œil ne peut les distinguer mais il perçoit une seule couleur qui est le mélange des trois. Ainsi en utilisant les trois couleurs de base, il est possible d’obtenir sur l’écran toutes les nuances ou tous les coloris.

    synthese-additive-4-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

     

     

    source :     http://e-cours-arts-plastiques.com/la-couleur-expliquee-et-son-vocabulaire/


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    Le système soustractif

    Les couleurs primaires du système soustractif sont le bleu cyan, le rouge magenta, le jaune primaire

    synthese-soustrative-1-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

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    Pietr Mondrian, un des représentants de l’art abstrait, utilise des couleurs primaires comme une base de son vocabulaire pictural (pictural vient de peinture)

    C’est le système par soustraction de lumière, utilisé par les artistes lorsqu’ils mélangent de la peinture. On obtient un éventail coloré en enlevant graduellement la luminosité de la surface sur laquelle les pigments sont appliqués.

    Si nous plaçons l’un sur l’autre, devant une lumière blanche des filtres colorés (cyan, magenta et jaune) ou plus simplement trois morceaux de cellophanes l’un jaune, l’autre magenta, l’autre bleu cyan, nous constatons que chaque morceau de cellophane soustrait une partie de la lumière, obtenons le résultat suivant:

    synthese-soustrative-2-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    • · Le transparent jaune nous transmet des radiations jaunes et absorbe, retient les autres radiations
    • · Le transparent magenta nous transmet les radiations magenta et absorbe, retient les autres radiations.
    • · Le transparent bleu-cyan nous transmet les radiations bleu-cyan et absorbe, retient les autres radiations.
    • · La superposition des transparents magenta et jaune nous transmet du rouge et retient la radiation cyan.
    • · La superposition des transparents magenta et bleu-cyan nous transmet le violet et retient la radiation jaune.
    • · La superposition des transparents bleu-cyan et jaune nous transmet le vert et retient la radiation magenta.

    Nous constatons que le rouge, le violet et le vert sont plus foncés que le jaune, le bleu-cyan et le magenta.

    La superposition des trois cellophanes transparents au centre ne nous transmet aucune couleur. Toutes les couleurs sont retenues tour à tour par chacun des trois transparents. La lumière ne passe pratiquement plus, nous avons agi par soustractions successives, nous obtenons l’obscurité. Nous avons fait une synthèse soustractive.

    L’imprimeur qui passe successivement des couleurs sur une trichromie, le peintre qui mélange des pigments bleus et jaunes pour obtenir un vert opèrent en synthèse soustractive.

    Pour le peintre qui ne considère pas les couleurs de la lumière mais celles de sa palette et pour l’imprimeur les troiscouleurs de base ou primaires sont le magenta, le jaune et le cyan. Ce sont en effet ces trois couleurs qui leurs permettent de reconstituer toutes les autres teintes.

    Le principe de la quadrichromie

    Pour reproduire une image en couleurs l’imprimeur commence par la photographier. Il en tire trois films. Chacun d’eux correspond à la fixation d’une couleur: le jaune, le magenta, le cyan. A l’impression, la superposition des différents films recompose les nuances de l’original. Ce processus d’impression est complété par une plaque noire qui augmente la profondeur et le contraste de l’image ainsi obtenue. C’est le principe de la quadrichromie.

    Le cercle chromatique

    Le cercle chromatique ou roue chromatique est utilisé pour classer les couleurs de façon pragmatique et permet de situer les couleurs les unes par rapport aux autres. Il est constitué de plusieurs secteurs qui comprennent les couleurs du spectre lumineux. Il peut être constitué de six, douze ou vingt-quatre secteurs.

    cercle-chromatique_e-cours-arts-plastiques.com

    Couleurs pures ou saturées

    Les couleurs du cercle chromatique se rapprochent par leur vivacité et leur franchise des couleurs du spectre solaire, c’est pourquoi nous pouvons dire que ce sont des couleurs pures ou saturées.

    Les couleurs complémentaires

    Le cercle chromatique nous permet de trouver et de repérer les couleurs diamétralement opposées que l’on appelle les couleurs complémentaires.

    couleur-complementaire_e-cours-arts-plastiques.com

    les-demoiselles-d-avignon_picasso-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    Les demoiselles d’Avignon, 1907 ; une harmonie complémentaire entre le bleu (primaire) et sa complémentaires le orange. Le bleu tranche pour mettre en évidence les corps.

    Van-Gogh-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    Vincent Van Gogh, autoportrait réalisé selon une harmonie complémentaire

    Les couleurs tertiaires

    6 couleurs tertiaires sont obtenues par le mélange d’une couleur primaire et secondaire.

    • · Rouge + violet = pourpre
    • · Bleu + violet = indigo
    • · Bleu + vert = turquoise
    • · Jaune + vert = vert chartreuse
    • · Jaune + orange = doré
    • · Rouge + orange = écarlate

    synthese-soustrative-3-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

     

    Les Nuances

    Entre les couleurs primaires et les couleurs secondaires se positionnent de nouvelles nuances colorées.

    nuance-couleur_e-cours-arts-plastiques.com

    Les couleurs chaudes et froides

    En observant le cercle chromatique, on constate qu’entre deux couleurs voisines, le vert et le jaune par exemple, il peut exister des couleurs intermédiaires allant du vert légèrement coloré de jaune au jaune légèrement coloré de vert.

    Le cercle chromatique nous permet de mettre en évidence deux familles opposées: les couleurs chaudes et les couleurs froides.

    couleur-chaude-froide_e-cours-arts-plastiques.com

    Cette classification paraîtrait arbitraire si les couleurs de ces deux familles n’étaient mises en rapport avec les éléments naturels : le feu, la matière en fusion, le soleil / L’espace, le ciel, l’eau, l’élément végétal.

    source :     http://e-cours-arts-plastiques.com/la-couleur-expliquee-et-son-vocabulaire/


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